Ce bilan des affrontements entre les Forces Armée de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23 parrainés par le Rwanda a été été dressé ce mercredi 13 juillet par la société civile du Nord-Kivu.
Joint par nos confrères de Top-Congo, Thomas D’aquin Mwiti, membre de la société civile du Nord-Kivu indique depuis la récente exhumation de ces terroristes, au moins 40 civils ont été tués à partir des bombes larguées par le Rwanda et le M23.
Sur le champs de bataille, cet acteur de la société civile indique que c’est le statu quo qui règne, les rebelles du M23 continuent à occuper plusieurs agglomération du territoire de Rutshuru dont Bunagana.
« Sur le plan militaire, les éléments du M23 essaient d’attaquer plus de 3 positions au même moment, chaque jour. Mais les FARDC continuent de tenir. Elles n’ont pas été bousculées ni bougées. C’est donc le statu quo jusque-là », fait-il savoir.
Celui-ci renseigne que sur le plan humanitaire, la situation demeure catastrophique suite aux déplacements massifs et incessants de la population.« On est maintenant à plus de 150 000 personnes déplacées. Les uns sont à Rutshuru, Kiwanja, Goma dautres sont de l’autre côté de la frontière, en Ouganda.
Il n’y a pas d’eau pour ceux qui sont Kiwanja où du reste, il n’y a ni toilette ni abri, des organisations humanitaires sont en train d’intervenir pour soulager, tant soit peu, la misère des uns et des autres », a renchérit Thomas D’aquin Mwiti sur Top-Congo, cité par Politico.cd.
En rappel, au cours des affrontements qui se poursuivent à Rutshuru, entre l’armée congolaise et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, plusieurs bombes tirées par ces rebelles et leur mentor sont atterries sur les habitations et écoles faisant beaucoup de morts et de blessés parmi la population.
Lesvolcansnews
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