Plusieurs personnes sont décédées ce vendredi 18 novembre 2022 à Rubaya, une cité minière de la chefferie des Bahunde, territoire de Masisi au Nord-Kivu.
D’après les sources des habitants proches, il s’agit des personnes dont le bilan encore provisoire fait état d’une vingtaine des personnes mortes dans des éboulements qui se sont produits dans plusieurs milieux de cette agglomération.


Selon les sources locales, la pluie est tombée pendant une durée de 5 heures dans presque toutes les localités du territoire de Masisi telles que Rubaya, Kalambairo, Mataba, Mema, Bihame, Kingi, Kibabi, Karuba et autres localités à Kupema, et dans les localités de Mweso, Muhongogi. , Les zones de nyamitaba, tunda et kibarizo sont également situées dans la chefferie de Bashali dans le groupement de kaembe et mokoto.
D’autre part, BARAKA GABREL, un militant de la société civile de la région de Masisi travaillant dans la Chefferie de Bahunde, a déclaré que la pluie a provoqué des troubles dans la communauté car il y a eu de nombreux morts après la soudaine, et il a demandé à l’administration de la province du Nord-Kivu de fournir une assistance de base à ceux qui ont perdu la vie dans cette pluie.


En plus de cela, l’eau de la rivière connue sous le nom de Mumba a également tué six personnes dans les villages de Bihambwe et Mema, qui ne sont qu’à cinq kilomètres de Rubaya, comme l’a confirmé Mme Noella BIRORI, la responsable de l’association des femmes chargées de la Protection l’environnement FUPEDéD en sigle.
Afin de connaître la raison de la dégradation des terres, qui continue d’être un problème pressant dans le territoire de Masisi, notre reporteur Jimmy Shukrani Bakomera s’est adressée à Monsieur HAFASHIMANA LEONARD, chargé de la protection de l’environnement dans la région de Masisi, celui-signale que la principale cause de dégradations et éboulements des terres est que les gens ne plantent plus d’arbres pour protéger la terre.
En rappel, une forte pluie s’est abattue jeudi 17 et ce vendredi 18 novembre sur plusieurs villages du territoire de Masisi. Au delà des dégâts humains, plusieurs maisons et champs ont été inondés ainsi que des routes coupées.
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