Des violences sévissent à l’Est du Congo entre la Monusco et des manifestants critiques à l’égard du bilan de la force onusienne.
En une semaine, une trentaine de civils et quatre Casques bleus ont été tués. Quelle est la raison de ce regain de violence ? La Monusco pourrait-elle quitter la RDC ?
Eléments de réponse avec Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’IFRI.
La tension est à son comble entre les Casques bleus de la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) et les civils du Nord-Kivu.
La semaine dernière, des manifestations pour réclamer le départ des Nations unies se déroulaient dans plusieurs villes de l’est de la RDC dont Goma, Butembo, Beni et Nyamilima.
Des installations de la Monusco sur place ont été prises pour cibles. Trente-six personnes, dont quatre Casques bleus, ont été tuées dans des affrontements entre les deux parties.
Chargement du lecteur…Dimanche 31 juillet, c’est un convoi de la Monusco qui forçait alors un poste frontalier avec l’Ouganda.
Dans une vidéo de l’incident partagée sur les réseaux sociaux, des hommes dont au moins un en tenue de policier et un autre de militaire congolais s’avancent vers le convoi immobilisé de l’autre côté de la barrière fermée à Kasindi, dans le territoire de Beni.
Après un échange verbal, les présumés Casques bleus tirent des coups de feu avant d’ouvrir la barrière et de franchir le poste.
Le député congolais Mike Mukebayi, relayant la vidéo sur Twitter, a commenté : « Il n’y a plus aucun respect de la RDC par ses partenaires. »
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit lui « outré » et approuve « la mise en détention du personnel militaire mis en cause dans cet incident et l’ouverture immédiate d’une enquête.
Des violences sévissent à l’Est du Congo entre la Monusco et des manifestants critiques à l’égard du bilan de la force onusienne.
En une semaine, une trentaine de civils et quatre Casques bleus ont été tués. Quelle est la raison de ce regain de violence ? La Monusco pourrait-elle quitter la RDC ?
Eléments de réponse avec Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’IFRI.
La tension est à son comble entre les Casques bleus de la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) et les civils du Nord-Kivu.
La semaine dernière, des manifestations pour réclamer le départ des Nations unies se déroulaient dans plusieurs villes de l’est de la RDC dont Goma, Butembo, Beni et Nyamilima.
Des installations de la Monusco sur place ont été prises pour cibles. Trente-six personnes, dont quatre Casques bleus, ont été tuées dans des affrontements entre les deux parties.
Chargement du lecteur…Dimanche 31 juillet, c’est un convoi de la Monusco qui forçait alors un poste frontalier avec l’Ouganda.
Dans une vidéo de l’incident partagée sur les réseaux sociaux, des hommes dont au moins un en tenue de policier et un autre de militaire congolais s’avancent vers le convoi immobilisé de l’autre côté de la barrière fermée à Kasindi, dans le territoire de Beni.
Après un échange verbal, les présumés Casques bleus tirent des coups de feu avant d’ouvrir la barrière et de franchir le poste.
Le député congolais Mike Mukebayi, relayant la vidéo sur Twitter, a commenté : « Il n’y a plus aucun respect de la RDC par ses partenaires. »
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit lui « outré » et approuve « la mise en détention du personnel militaire mis en cause dans cet incident et l’ouverture immédiate d’une enquête.
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