Le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a révoqué 4 officiers supérieurs des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), rapporte une ordonnance lue à la Télévision nationale ce jeudi 2 juin 2022.
Il s’agit de :
-Lieutenant colonel Kibibi Mutware ;
-Major Sido Bizimungu alias America ;
-Major Aruna Bovic et ;
-Major Mundande Kitambala.
Le président Tshisekedi a pris cette décision sur proposition du gouvernement Sama Lukonde après le dernier Conseil supérieur de la Défense.
Le mandat de Tshisekedi est très mouvementé par le changement. Pour rappel, fin juillet 2019, Tshisekedi est parvenu à un accord avec le parlement sur la formation d’un nouveau gouvernement. Le nouveau cabinet d’Ilunga comprendrait 65 membres, 48 ministres et 17 vice-ministres, qui devraient être répartis entre le FCC aligné sur Kabila et le CACH de TshisekediAlliance.
La majorité des ministères sont allés au FCC, dont trois des six plus importants (Défense, Justice et Finances), tandis que les portefeuilles des Affaires étrangères, de l’Intérieur et du Budget sont allés aux alliés de Tshisekedi.
Début 2019, des négociations étaient en cours entre Tshisekedi et la coalition FCC de Kabila qui contrôlait l’Assemblée nationale et le Sénat. Fin avril, Jeune Afrique rapportait que Kabila avait proposé à Tshisekedi le dirigeant de la société minière Albert Yuma comme candidat au poste de Premier ministre. Yuma soutient le nouveau Code minier adopté en 2018, qui met la RDC en conflit avec les sociétés minières internationales, et Tshisekedi a subi des pressions étrangères pour ne pas le nommer.
La Société civile du Sud-Kivu a recommandé à Tshisekedi la nomination de son directeur de cabinet Vital Kamerhe au poste de Premier ministre. Pendant des mois, Tshisekedi a continué à travailler avec les ministres du gouvernement de Kabila alors qu’il était paralysé par le parlement. Il a été confronté à des défis dans la gestion du conflit du Kivu ainsi que de l’épidémie d’Ebola dans la région.
Début mars, Tshisekedi a lancé un programme visant à améliorer les infrastructures, les transports, l’éducation, le logement, les communications, la santé, l’eau et l’agriculture.
Le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a révoqué 4 officiers supérieurs des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), rapporte une ordonnance lue à la Télévision nationale ce jeudi 2 juin 2022.
Il s’agit de :
-Lieutenant colonel Kibibi Mutware ;
-Major Sido Bizimungu alias America ;
-Major Aruna Bovic et ;
-Major Mundande Kitambala.
Le président Tshisekedi a pris cette décision sur proposition du gouvernement Sama Lukonde après le dernier Conseil supérieur de la Défense.
Le mandat de Tshisekedi est très mouvementé par le changement. Pour rappel, fin juillet 2019, Tshisekedi est parvenu à un accord avec le parlement sur la formation d’un nouveau gouvernement. Le nouveau cabinet d’Ilunga comprendrait 65 membres, 48 ministres et 17 vice-ministres, qui devraient être répartis entre le FCC aligné sur Kabila et le CACH de TshisekediAlliance.
La majorité des ministères sont allés au FCC, dont trois des six plus importants (Défense, Justice et Finances), tandis que les portefeuilles des Affaires étrangères, de l’Intérieur et du Budget sont allés aux alliés de Tshisekedi.
Début 2019, des négociations étaient en cours entre Tshisekedi et la coalition FCC de Kabila qui contrôlait l’Assemblée nationale et le Sénat. Fin avril, Jeune Afrique rapportait que Kabila avait proposé à Tshisekedi le dirigeant de la société minière Albert Yuma comme candidat au poste de Premier ministre. Yuma soutient le nouveau Code minier adopté en 2018, qui met la RDC en conflit avec les sociétés minières internationales, et Tshisekedi a subi des pressions étrangères pour ne pas le nommer.
La Société civile du Sud-Kivu a recommandé à Tshisekedi la nomination de son directeur de cabinet Vital Kamerhe au poste de Premier ministre. Pendant des mois, Tshisekedi a continué à travailler avec les ministres du gouvernement de Kabila alors qu’il était paralysé par le parlement. Il a été confronté à des défis dans la gestion du conflit du Kivu ainsi que de l’épidémie d’Ebola dans la région.
Début mars, Tshisekedi a lancé un programme visant à améliorer les infrastructures, les transports, l’éducation, le logement, les communications, la santé, l’eau et l’agriculture.
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