Samuel Eto’o n’avait pas du tout digéré la courte victoire (1-0) des Lions Indomptables sur le Burundi. De ce fait, le président de la Fecafoot s’était rendu dans les vestiaires pour recadrer durement ses poulains. Une sortie virale qui pourrait lui coûter la prison au Cameroun après sa condamnation en Espagne.
Sa virulente sortie avait fait le tour de la toile. Samuel Eto’o avait en effet tancé les Lions Indomptables après leur victoire étriquée sur le Burundi (1-0) en qualification de la CAN 2023 (2ème journée). « Je ne suis pas content. Je m’en fous de qui est en face de vous. Vous devez faire le job », avait lancé le nouveau président de la Fédération de football.
Cette sortie n’est pas passée comme lettre à la poste chez certains. Selon l’analyse des textes juridiques de la fédération camerounaise de football faite par M. Serge MBONG (Master 2 Droit des sports, Option Management des organisations), l’ancien Lion indomptable pourrait avoir à faire face à des poursuites judiciaires dans son pays.
Le motif ? D’après l’ »expert », Eto’o aurait violé « l’article 49 des statuts de la Fecafoot sur les incompatibilités entre les fonctions de président de la Fecafoot et les missions d’entraîneur ». Ci-après l’intégralité de son intervention relayée sur la page Facebook camerounaise « TGV de l’info ».
«
Après le match qualificatif de la CAN 2022 qui a opposé le Cameroun au Burundi , le président de la Fecafoot Samuel Eto’o a dit qu’il ne sélectionnera pas un joueur qui ne mérite pas pour la coupe du monde Qatar. Il a même ajouté qu’il pourrait amener les jeunes. Ce discours est constitutif de faute sportive qui pourrait donner lieu à des sanctions, si les faits étaient portés devant les juridictions sportives compétentes. Car Samuel Eto’o s’est arrogé publiquement les fonctions d’entraîneur des lions indomptables. Violant ainsi l’article 49 des statuts de la Fecafoot sur les incompatibilités entre les fonctions de président de la Fecafoot et les missions d’entraîneur.
Il ne revient pas au Président de la Fecafoot de définir les critères ou de décider de la sélection des joueurs à l’équipe nationale, et de procéder à une séance d’autocritique des joueurs sur leur qualité de jeu. Ce sont les missions de l’entraineur.
Article 49 des statuts de la Fecafoot :
« Les fonctions suivantes sont incompatibles avec celles de président de la Fecafoot :
b- entraîneur…
Par Serge MBONG »
Il faut souligner que ce débat autour des propos de l’ancien joueur du Barça intervient alors qu’il vient d’être condamné à 22 mois de prison pour avoir caché 3,8 millions d’euros au fisc espagnol entre 2006 et 2009, rapporte Mundo Deportivo ce lundi.
Samuel Eto’o n’avait pas du tout digéré la courte victoire (1-0) des Lions Indomptables sur le Burundi. De ce fait, le président de la Fecafoot s’était rendu dans les vestiaires pour recadrer durement ses poulains. Une sortie virale qui pourrait lui coûter la prison au Cameroun après sa condamnation en Espagne.
Sa virulente sortie avait fait le tour de la toile. Samuel Eto’o avait en effet tancé les Lions Indomptables après leur victoire étriquée sur le Burundi (1-0) en qualification de la CAN 2023 (2ème journée). « Je ne suis pas content. Je m’en fous de qui est en face de vous. Vous devez faire le job », avait lancé le nouveau président de la Fédération de football.
Cette sortie n’est pas passée comme lettre à la poste chez certains. Selon l’analyse des textes juridiques de la fédération camerounaise de football faite par M. Serge MBONG (Master 2 Droit des sports, Option Management des organisations), l’ancien Lion indomptable pourrait avoir à faire face à des poursuites judiciaires dans son pays.
Le motif ? D’après l’ »expert », Eto’o aurait violé « l’article 49 des statuts de la Fecafoot sur les incompatibilités entre les fonctions de président de la Fecafoot et les missions d’entraîneur ». Ci-après l’intégralité de son intervention relayée sur la page Facebook camerounaise « TGV de l’info ».
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Après le match qualificatif de la CAN 2022 qui a opposé le Cameroun au Burundi , le président de la Fecafoot Samuel Eto’o a dit qu’il ne sélectionnera pas un joueur qui ne mérite pas pour la coupe du monde Qatar. Il a même ajouté qu’il pourrait amener les jeunes. Ce discours est constitutif de faute sportive qui pourrait donner lieu à des sanctions, si les faits étaient portés devant les juridictions sportives compétentes. Car Samuel Eto’o s’est arrogé publiquement les fonctions d’entraîneur des lions indomptables. Violant ainsi l’article 49 des statuts de la Fecafoot sur les incompatibilités entre les fonctions de président de la Fecafoot et les missions d’entraîneur.
Il ne revient pas au Président de la Fecafoot de définir les critères ou de décider de la sélection des joueurs à l’équipe nationale, et de procéder à une séance d’autocritique des joueurs sur leur qualité de jeu. Ce sont les missions de l’entraineur.
Article 49 des statuts de la Fecafoot :
« Les fonctions suivantes sont incompatibles avec celles de président de la Fecafoot :
b- entraîneur…
Par Serge MBONG »
Il faut souligner que ce débat autour des propos de l’ancien joueur du Barça intervient alors qu’il vient d’être condamné à 22 mois de prison pour avoir caché 3,8 millions d’euros au fisc espagnol entre 2006 et 2009, rapporte Mundo Deportivo ce lundi.
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